mardi 29 janvier 2008

Renaud VS Xavier DARCOS

DE Renaud Séchan


A Monsieur Xavier DARCOS
Ministre de l’Éducation nationale,
110, rue de Grenelle
75 007 PARIS



Paris, le 25 janvier 2008


Monsieur le Ministre,



L’Alliance Anticorrida, dont je suis l’un des parrains, réalise depuis des années un travail considérable pour cette cause qui m’est chère.

En tant qu’artiste, mais aussi en tant que parent, je soutiens la démarche de sa fondatrice, Claire Starozinski, qui vous demande depuis des années la mise en œuvre d’une circulaire visant à interdire la propagande en faveur de la corrida dans les établissements scolaires.

Il n’est pas acceptable que des ateliers ou des conférences visant à promouvoir la corrida soient mis en place en milieu scolaire, pas plus qu’il n’est admissible de voir des professionnels de la tauromachie réaliser des démonstrations de corrida dans l’enceinte des écoles, des collèges et des lycées français.

Les établissements scolaires, qui déplorent souvent le développement de la violence en leur sein, ne devraient-ils pas, au contraire, inspirer à leurs élèves le respect de la vie, au lieu de leur donner le goût du sang ? Telle est la question que je vous pose aujourd’hui.

J’ai donc décidé d’ajouter ma signature à celles des milliers de parents d’enfants scolarisés dans les départements « pollués », sur les documents qui vous seront remis à l’occasion de l’audience accordée à Claire Starozinski, afin d’appuyer cette demande légitime de l’association.


Dans l’attente d’une décision qui aille dans le sens de notre requête, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma très haute considération.


Renaud Séchan

dimanche 13 janvier 2008

Question de taille...


"L'homme : un millimètre au-dessus du singe

quand ce n'est pas un centimètre au-dessous du porc."

[ Pio Baroja ]

vendredi 11 janvier 2008

Chabal VS Adjani

C'est simple !

Les 4 règles d’hygiène de vie qui augmentent la longévité de 14 ans

Les règles de bon sens empiriques, confirmées par d’innombrables preuves scientifiques, montrent de manière accablante que les nombreux facteurs comportementaux influencent grandement la santé. Cependant, leurs effets combinés sur l’ensemble de la population est moins bien documenté. Une étude épidémiologique publiée mardi dans la revue « PLoS Medecine » a réussi à quantifier et prouver l’impact potentiel combiné de quatre recommandations simples (consommation de tabac, d’alcool, de fruits et légumes et activité physique) de santé sur la mortalité chez les hommes et les femmes de la population britannique.

La gérontologue Kay-Thee Khaw et ses collaborateurs de l’Université de Cambridge ont analysés dans, entre 1993 et 2006, les dossiers médicaux de 20244 femmes et hommes britanniques âgés de 45 à 79 ans selon quatre critères d’hygiène de vie, sans antécédent cardiovasculaire ni de cancer au début de cette étude prospective.

Les participants étaient étudiés et marquaient un point pour chaque comportement en matière de santé : état de non-fumeur, physiquement actif, consommation d’alcool modérée (1 à 14 verres par semaine) et consommation d’au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour, avec un score total allant de zéro à quatre. Après une moyenne de 11 années de suivi, de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle, la classe sociale et ajustés en fonction des risques relatifs pour toutes les causes de mortalité (1987 décès), il a été calculé que les personnes qui avaient adopté ces quatre saines habitudes ont vécu en moyenne 14 ans de plus que ceux qui ne l’avaient pas fait.

Une seule de ces bonnes habitudes contribue à accroître l’espérance de vie, mais chaque mesure supplémentaire adoptée pour améliorer la santé semble comporter un avantage additionnel, tandis que les risques de décès sont 4 fois plus importants chez ceux qui ne respectent pas l’ensemble des quatre règles par rapport à ceux qui les suivent toutes.

Cette étude devrait convaincre plus facilement les gens qu’ils n’ont pas nécessairement besoin de bouleverser leur style de vie pour améliorer leur état de santé, simplement en mettant en oeuvre « des comportements normaux, entièrement possibles dans la vie normale de tous les jours ».

(Public Library of Science Medicine, Associated Press)

Source : Alexandre Glouchkoff, Diététicien - Nutritionniste