samedi 28 février 2015

"Les 4 accords Toltèques" de Don Miguel RUIZ



"Les quatre accords Toltèques" de Don Miguel RUIZ à lire ou/et à relire.


-Que votre parole soit impeccable (sens latin du terme).

-N'en faites jamais une affaire personnelle.

-Ne faites aucune supposition.

-Faites toujours de votre mieux.


Et essayer... C'est déjà une avancée.




jeudi 26 février 2015

"L'Homme qui ment" de Marc LAVOINE


Bien sûr, tout le mode en a entendu parler du livre de Marc Lavoine !... On aime ou on n'aime pas le chanteur, pour ce qui est de l'écrivain, c'est une première. 
En France, on aime bien mettre les gens dans des petites boîtes bien hermétiques. Surtout si tu es chanteur, tu ne peux pas être écrivain. On n'aime pas trop quand, en plus, tu es aussi acteur... Décidément, tu cumules !! Tu ne peux pas être bon partout ! Tout de même ! On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! 

Finalement, n'est-ce pas ça un artiste ? 

Pour ma part, je préfère me faire seule ma propre opinion. 

C'est de son histoire, dont il est question dans son livre. Ses parents habitent en banlieue parisienne. Dès les premières lignes, on est gagné par sa gouaille. On reconnaît son humour. On entend sa voix nous raconter les premiers moments de sa vie et c'est touchant. 

Son père est volage, sa mère dépressive (qui de l'oeuf ou de la poule...) et son frère est très protecteur. Pas de chance ! Ses parents désiraient ardemment une petite fille et c'est lui qui est arrivé... Bon, vu comme ça, ça ne donne pas forcément envie mais c'est sans compter sur ses talents de narrateur. 

"J'étais en stand by, en couveuse, avec un panaris, en attente d'une famille, d'un toit, d'un lit et d'un prénom, entre la vie et l'oubli. Tout ça sentait très très bon." 

Ses descriptions sont très sensuelles (dans tous les sens) et poétiques sans être ennuyeuses. 

"A chaque passage à la ferme, nous restions de longs moments , dans des parfums de bouses de vaches, d'essence de tracteurs Massey-Frerguson, de lait et d'oeufs frais, avec quelques plumes de plumes encore collées sur les coquilles. "

Voici quelques moments choisis qui m'ont émus: 

"Mon frère m'avait donné le goût de l'autre et de se contenter de peu, de ne jamais vivre pour l'argent. (...) Titi avait le comportement d'un croyant sans le dogme, sans juger, sans complaisance, une façon d'avoir la foi pour ici et maintenant, pour demain et peut-être après."

"J'étais changé, le chagrin avait pris place un peu partout."

"Le monde était suspendu et le temps se taisait, la clameur retentissait en sourdine, même la nature était pâle."

"Certaines choses restent suspendues comme des morceaux de temps dans une cachette."

"Ma Tante Denise était une lumière. Elle m'éblouissait en douceur, sans aveugler."

"Ils se parlaient beaucoup, sans même prendre le temps de boire leur café vite refroidi. Les heures passaient et je ne voulais pas entendre ce qu'ils se disaient, mais de temps à autre, je passais pas là et jetais un oeil furtif. Ils se souriaient en parlant, même des choses sérieuses. "

"Cette année-là fut révolutionnaire, quelqu'un en dehors de ma famille croyait en moi. Ce fut le déclencheur de toutes mes audaces. "

"Quand on brise le coeur de quelqu'un, on en brise toujours plusieurs à la fois, c'est ça la vie, un magasin de porcelaine."

"Billy, le plus fort d'entre nous, avait arrêté le judo à la ceinture orange, c'est dire si on était prêt à un combat de rue nocturne avec deux Shaolins tendus comme des arbalètes."

"Le pire était ce qui pouvait leur arriver de mieux. Pour le meilleur et pour le pire, voilà ! Je n'avais pas tout à fait saisi le sens de cette phrase."

"Quand le train a démarré, on s'est regardés, j'ai suivi le train le plus possible, nos yeux s'accrochaient l'un à l'autre en se disant je t'aime, et puis ils se sont décrochés de loin. Je suis rentré avec ton image à l'esprit, je revoyais cette scène et je pleurais seul sur un pont de Paris, je pleurais de joie et de chagrin."

"La beauté n'est rien à mes yeux sans la force et le combat d'une gentillesse, sans la flamme des sentiments, l'exigence du travail : l'honnêteté."

"J'étais heureux que tu sois mon père, d'avoir été ton fils. J'avais tant de choses à te confier et si peu de temps ou de courage, mais je savais que je t'aimais, ça je n'ai jamais cessé de te le dire. Même lors de nos désaccords; c'était comme ça, je t'aimais."


Une belle histoire simple et paradoxale entre le rire et l'émotion. C'est une réussite ! 





dimanche 15 février 2015

Lumières du jardin mi-Février


"C'est pas marqué dans les livres que le plus important à vivre, c'est de vivre au jour le jour. Le temps, c'est de l'amour." Pascal Obispo






vendredi 13 février 2015

Quelque part dans le Perche...


"La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie !" Sénèque