samedi 12 novembre 2016

"La Fille de Brooklyn" de Mussot

Les détracteurs de Mussot, épargnez-moi votre couplet, je le connais...



Ce dernier roman de Mussot m'a semblé d'emblée différent car je n'ai pas ressenti la même piqûre enivrante qui me lie à l'un de ses livres habituellement. Puis, comme je n'aime pas ne pas finir les livres, même s'ils sont décevants, j'ai poursuivi. Et je n'ai pas été déçue ! On part d'une rupture amoureuse en passant par la maltraitance infantile pour finir en pleine élection présidentielle américaine (sic) et c'est bon !! Parfois même très émouvant. Alors, une fois de plus Mussot : j'adhère ! 

Quelques phrases qui me touchent :
"Je suis cette fille solaire qui court sur le sable tiède de Palombaggia. Je suis le vent qui fait claquer les voiles d'un bateau en partance. La mer infinie de nuages qui donne le vertige derrière le hublot. Je suis un feu de joie qui brûle à la St Jean. Les galets d'Etretat qui roulent sur la plage. Une lanterne vénitienne résistant aux tempêtes.
Je suis une comète qui embrase le ciel. Une feuille d'or que les rafales emportent. Un refrain entraînant fredonné par la foule. Je suis les alizés qui caressent les eaux. Les vents chauds qui balaient les dunes. Une bouteille à la mer perdue dans l'Atlantique.
Je suis l'odeur vanille des vacances à la mer et l'effluve entêtant de la terre mouillée. Je suis le battement d'ailes du bleu-nacré d'Espagne. Le feu follet fugace qui court sur les marais.
La poussière d'une étoile blanche et trop tôt tombée"

"Les appareils photos, ces machines cruelles à créer de la nostalgie. (...) Tels des fusils à double détente, ils n'atteignaient souvent leur cible que des années plus tard, mais touchaient toujours le cœur. Car, dans nombre d'existences, rien n'est plus fort que le passé, l'innocence perdue et les amours enfouies. Rien ne nous remue plus les tripes que le souvenir des occasions manquées et le parfum du bonheur qu'on a laissé filer. "

"Avoir un enfant est un antidote à cette nostalgie et à cette fraîcheur fanée. Avoir un enfant vous oblige à vous délester d'un passé trop lourd, seule condition pour vous projeter vers demain. Avoir un enfant signifie que son avenir devient plus important que votre passé. Avoir un enfant, c'est être certain que le passé ne triomphera jamais sur l'avenir".

"Ce ne sont pas les liens du sang qui fondent les familles. "

"Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion. Ils peuvent servir de viatique pour affronter les épreuves de la vie. "

"J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence"
Anatole France

"– L’État de droit est une chimère. Depuis la nuit des temps, le seul droit qui existe, c’est le droit du plus fort."

"-Vous savez comment se comportent les hommes politiques lorsqu'ils arrivent au pouvoir, Raphaël ? Ils ont souvent la tentation d'écarter tous ceux à qui ils doivent leur victoire. C'est tellement plus rassurant de croire qu'on y est arrivé seul."

mardi 8 novembre 2016

Volatiles en transit !

Les bernaches profitent aussi un peu du Morbihan ! Et tout ça sans le son ! ;)

Vent frais, vent du matin...


"Je marche éternellement sur ces rivages entre le sable et l'écume. Le flux de la marée effacera l'empreinte de mes pas, et le vent emportera l'écume. Mais la mer et le rivage demeureront éternellement." Khalil GIBRAN

dimanche 6 novembre 2016

Passe-temps dominical à Quiberon


Proverbe breton : " Travail du dimanche, travail nul."

samedi 5 novembre 2016

Danse avec les mouettes

Sur la plage de Quiberon...


"Les mouettes naissent des mouchoirs que l'on agite au départ des bateaux."

Ramón Gómez de la Serna

jeudi 3 novembre 2016

Alexandre JARDIN : "Autobiographie d'un amour"

C'est une relecture car je l'avais eu pour mon anniversaire en 2000 mais bizarrement, je n'en avais plus trop de souvenirs. 

Le sujet : comment un mari va trouver toutes les astuces pour faire en sorte que sa femme ne s'ennuie plus dans son couple. 

 J'ai passé un très bon moment de lecture, parsemé de phrases profondes et acerbes parfois.

"Si mon amour ne te rend pas joyeuse d’être toi, alors je n'en suis pas digne."

"Sans invention, l'amour ne tient aucune de ses promesses."

"Chacun de nous dans chacune de ses amours est responsable de l'amour sur terre".

"J'avais offensé l'amour en t'infligeant mon inattention, insulté tes rêves par négligence, bafoué tes si belles attentes."

"Il aspirait à se laver de son égoïsme, à se donner plus qu’à se prêter, à deviner les incomprises qui s’ennuyaient dans sa femme. "

"L'insoutenable était là, il le présentait : le regard brut que Jeanne portait sur lui, dénué de ce molleton de précaution qui rend les coups moins sévères, les blessures moins définitives. "